lundi 28 octobre 2013

Voyager avec la parole puis avec l'écrit


Organisation, ce vendredi 25 octobre, du premier atelier d'écriture


Vendredi 25 octobre, heure entre chien et loup, en ce début de soirée.
Dans une vingtaine de minutes se tiendra le premier atelier d'écriture.  Nous sommes dans l’expectative et espérons que celui-ci drainera un peu de monde car nul ne peut préjuger du nombre de personnes  présentes à ce premier rendez-vous.

Nous avons rangé la salle, préparé une tarte aux pommes, acheté un cake au chocolat, fait du café, mis de l’eau à chauffer pour le thé, laisser des bouteilles de soda et jus de fruits à fraîchir. De quoi créer une atmosphère douillette, conviviale.

L'horloge affiche 19 heures. Ils/elles arrivent peu à peu, seul(e) ou en duo. Deux puis trois, puis dix, quinze ... et finalement dix-huit personnes. Un peu agglutinées, serrées les unes contre les autres dans l’exiguïté de la salle du 2 rue Richomme.

Après l’inévitable tour de table et exercice de mémorisation de tous les prénoms, nous commençons la séance en distribuant à chacun un dépliant ou prospectus du Mont-Saint-Michel. L'objectif ? exprimer ses ressentis et oraliser les questions qui amorceront la correspondance avec le service culturel du musée du Mont-Saint-Michel.

Travail autour des dépliants envoyés par le musée du Mont-Saint-Michel

La parole se libère peu à peu, chacun attendant de l'autre qu'il/qu'elle se lance. Les questions se succèdent, d'abord timidement puis se font de plus en plus nombreuses.

 "Pourquoi l'a-t-on appelé Mont-Saint-Michel ?" (Rabhi)
"Est-ce une architecture française ?" (Moussa)
"Est-ce un symbole ?" (Abdoulaye)
"C'est un grand bâtiment. Qui a construit cet endroit ?" (Kamel) 
"Pourquoi le bâtiment a été construit en haut et pas en bas du rocher ?" (Rabhi)
"Est-ce qu'il y a des gens qui habitent au Mont-Saint-Michel ?" (Aïcha)
"Pourquoi les gens vivent-ils au Mont-Saint-Michel ? Est-ce une place sacrée ?" (Mohamed)
"Ont-ils construit ce bâtiment pour avoir la paix ?" (Abdelkader)
"Est-ce qu'il y avait des guerres avant au Mont-Saint-Michel ?" (Seny)

 

Quand certains se sentent plus à l'aise avec l'oral, d'autres s'essaient, avec un certain succès, à noter leurs questions à l'écrit.



Comme, pour reprendre (en  toute modestie, n'est-ce-pas) Blaise Pascal, "il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose", lorsque les questions se tarissent, nous enchaînons aussitôt avec la présentation de la sortie planifiée au musée Carnavalet. Il s'agira d'une visite-découverte de l'art des enseignes.

Une courte introduction pour (ré)expliquer qu'au  Moyen-Âge, les rues n'étaient pas organisées comme elles le sont aujourd'hui  et, à une époque où peu de gens lisaient,  l'enseigne était un moyen de visualiser, de se repérer et retrouver une boutique, une échoppe, un magasin.

Boulanger, chaudronnier, ravaudeuse, sommelier, régent d'école ... cette approche a été l'occasion de travailler sur le vocabulaire des métiers et de relier métiers anciens à métiers d'aujourd'hui.


Malgré la fatigue de la semaine, les membres du groupe sont réactifs, participent, argumentent ... quant à nous, nous avons aimé partager ce moment avec eux !


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