vendredi 25 avril 2014

Escale corsaire dans la cité malouine





À quelques minutes du départ ce samedi, l’air est frais mais le ciel laisse entrevoir – malgré l’heure matinale - de larges traînées bleues. 
Des valises qui s’amoncellent sur le trottoir au fur et à mesure des arrivées, une dernière tentative pour joindre ceux qui ne viendront plus, quelques retardataires qui arrivent essoufflés, embarquement, consignes d’usage, puissance du moteur du bus au démarrage, le périphérique, Saint-Cloud et son tunnel qui n’en finit pas et puis, rapidement, derrière nous, la région parisienne. 
Au-delà des bandes vertes longeant l’autoroute, nous percevons une vie, des paysages qui se révèlent différents au fur et à mesure du voyage. Après avoir vaillamment avalé quelque 400 kilomètres, le bus nous laisse dans la si jolie cité corsaire de Saint-Malo, première étape du séjour. 

Fort National
Le pavillon malouin arbore fièrement sa devise
Ses longs remparts de granit apparaissent sous le soleil mais, au sortir du bus, nous sentons un vent taquin qui s’infiltre sous les chemises et les vestes, laissant frissonnants les plus optimistes du groupe qui ont laissé leurs pulls dans la soute.

Sur le port
Kamel, Alam, Nadjib et Ramadan
Ekbal et Nacima
Julie, Mostafa, Mohamed S.
Surcouf des temps modernes
Des groupes se forment et s'éparpillent au coeur de la cité, se perdent sur les remparts, foulent le sable clair, hument l'air marin, se repaissent les yeux, s'arrêtent pour un café, dégustent une crêpe.
Malgré le charme de cette balade et le temps qui s'adoucit sur la seconde moitié de l'après-midi, il est rapidement temps de gagner le gîte où l'installation dans les chambres et les préparatifs du repas du soir nous attendent.



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