jeudi 24 décembre 2015

De belles fêtes de fin d'année !




Que peut-on souhaiter si ce n'est, dans la mesure du possible, de conclure cette année sur une note un peu plus sereine et de profiter de la trêve des confiseurs afin de mieux se préparer à celle qui arrive ?

De belles fêtes de fin d'année à tous !

Non mais ... quel cirque !




 
Nous avons une fâcheuse tendance à l'oublier mais Accueil Laghouat, ce n'est pas seulement l'accueil d'adultes mais également d'un petit groupe d'enfants et adolescents. Une trentaine fréquente le lieu y compris pendant les congés scolaires durant lesquels sont organisés ateliers ou sorties culturelles.

Aujourd'hui, à quelques heures du réveillon de Noël, une sortie était organisée tout spécialement pour eux. Une sortie pour en prendre plein les yeux, plein les oreilles et ressortir la tête emplie de couleurs, de sons, de magie et d'exploits divers.

Abadaba !

ça ressemble à un langage inconnu, à un mot d'enfant qui viendrait de découvrir le pouvoir de parler. Derrière ces syllabes, se cache un événement on ne peut plus festif.  C'est le nom du dernier spectacle du Cirque Electrique où se sont rendus quelque vingt-cinq enfants.




jeudi 13 août 2015

Un ravissement général



Avouons-le sans fausse modestie, un ravissement général a gagné tous les participants ... humeur au zénith, détente, rires ont dominé cette journée.

Au sortir du bus, éparpillement.
Traversée du marché
Tandis que les enfants s'adonnaient, sans restriction, au plaisir de la baignade - imités par quelques adultes insensibles à la fraîcheur de la Manche,  chacun trouvait son rythme, son occupation.
Sieste, balade sur le marché ou dans la ville, partie de foot, bavardages ou encore chevauchée fantastique sur le dos d'un fabuleux crocodile  ... ont ponctué la journée !

Repos
Découverte
Le bonheur du farniente
Se créer un monde imaginaire
Immortaliser des moments de joie
Seule
En duo
En petit groupe
En famille ...

Des petits riens qui, accumulés, ont fait de ce jour, une journée extraordinaire.






Crédit photo : Francine Toussaint, Claude Fordy

mercredi 12 août 2015

Un petit air de liberté


En route ... pour une journée à Trouville
La journée avait commencé avec un ciel chargé, une petite pluie fine qui rendait l'atmosphère moite ... cela ne semblait guère prometteur.
L'ambiance dans les deux bus était malgré tout détendue et le temps ne semblait pas compromettre la perspective de cette journée de liberté.
Si chaque kilomètre gagné n'éloignait pas encore tout à fait le pessimiste de quelques uns, l'optimisme de quelques autres s'est affirmé pour le contrecarrer et l'envoyer bouler au loin.
Et puis, et puis, et puis ... au fil des kilomètres avalés, l'air a semblé s'alléger, les nuages s'évaporer, le ciel se dégager.


Les joyeux organisateurs !
Tout sourire ...

Encore un peu engourdis après un lever à l'aube
Impatientes ...
Indisciplinés ?!?!
 Au terme d'une distance qui ne cessait de s'amenuiser, la belle surprise de cette journée qui s'annonçait moins éclatante que les précédentes, s'affichait enfin !

Le soleil est au rendez-vous
Trouville-sur-Mer, sa plage, son port, son charme, son ciel bleu ...
Il était bel et bien au rendez-vous, le soleil redouté des jours de canicule mais espéré des flâneurs et des vacanciers.
Taquin, après une longue partie de cache-cache, il était enfin présent, comme en suspens dans la belle lumière d'une matinée à peine entamée.

La plage de Trouville, ses tentes colorées, ses transats et ses parasols n'attendaient plus que nous ...

De toutes les couleurs
Parasol et transat ...
Cerf-volant haut dans le bleu du ciel

Tous les ingrédients d'une journée réussie étaient réunis.





Crédit photo : Francine Toussaint, Claude Fordy






samedi 4 juillet 2015

Comme une envie de fraîcheur ...

Crédit photo : Jade K.

Le baromètre frise l'hystérie, les cadavres de bouteilles d'eau s'entassent sur les bureaux, les ventilateurs s'épuisent à la tâche, l'air est touffu, la chaleur a raison de notre énergie et de notre envie de bouger.
Si le pouvoir de persuasion est efficace, laissons-nous tenter par cette photo qui invite à la détente et à la fraîcheur. En attendant de se retrouver à la plage pour une immersion doublement désirée.

mercredi 1 juillet 2015

Enfin !




Un ciel céruléen avec de-ci delà  un filament blanc qui s’effiloche, la chaleur qui s’infiltre par tous les interstices. L’été est bien là.  Il semble même bien parti pour durer.
Pendant ce temps, à Accueil Laghouat, les secteurs sont quasiment tous en sommeil … non pas d’un sommeil profond et sourd à toute sollicitation, mais plutôt dans une phase de sommeil léger. Un état de somnolence qui ne reste pas indifférent à la rentrée à préparer.
Un état de somnolence qui permet de patienter jusqu'à un certain dimanche d’août où nous serons une petite centaine à bondir, dès le petit matin, dans le confort de deux autobus de tourisme pour se rendre à Trouville.
Encore quelques longues semaines avant de se délecter de la couleur crémeuse du sable, de sautiller dans les vaguelettes, de respirer l’odeur puissante du varech, de farfouiller le sol d’un orteil paresseux en espérant tomber sur un coquillage aux reflets irisés, de papoter à n’en plus finir sous le vent léger ... le bonheur, quoi. En toute simplicité.

jeudi 25 juin 2015

Ça mouline …


Innover, ce n'est pas avoir une idée mais arrêter d'avoir une vieille idée ...

Innover, ce n'est pas avoir une idée mais arrêter d'avoir une vieille idée ! l'auteur de cette citation est tellement dans le vrai ...
Nous avons eu une idée, qu'il aurait probablement fallu creuser et s'approprier différemment. Du projet initial, c'est un bilan en demi teinte que nous pouvons tirer. Au fil des mois, l'intérêt pour le sujet s'est quelque peu essoufflé.
Nous observons cependant que le public auquel nous l'avons proposé apprécie les sorties lui permettant de pouvoir s’échapper de son quotidien.
Il est vrai également, en comparaison avec le précédent projet, que le séjour de trois jours organisé avait eu un fort pouvoir attractif.
Il faudrait probablement, comme le sous-entend cette citation, faire l'effort de continuer à innover.

lundi 30 mars 2015

Hôtel de ville de Paris, maison du peuple

Devise de Paris : "il est battu par les flots mais ne sombre pas". Photo : C. Benière
L'Hôtel de ville de Paris, maison des Parisiens, lieu de pouvoir, lieu de vie chargé d'histoire(s) ... histoire liée à la Révolution, à l'émergence de nouveaux droits, d'une égalité souhaitée.
Dans le cadre d'un projet autour de la citoyenneté, la visite d'une institution publique locale s'imposait. A la dimension civique, s'ajoute un cadre exceptionnel !
L'hôtel de ville qui s'étend sur plus d'un hectare et demi de surface au sol dont 2 300 m² de salons d'apparat comprend d'immenses escaliers, des décors fastueux datant du XIXème siècle, quelque 134 statues, des tableaux, du marbre, des bronzes, des lustres en cristal ...
Construit en 1553, incendié au moment de la Commune en 1871, l'hôtel de ville a été rebâti entre 1873 et 1892 par les architectes Ballu et Deperthes.
Inauguré en 1892, la décoration se poursuivra jusqu'en 1906. Une variété impressionnante d'artistes participent à cette entreprise où l'histoire de Paris, l'histoire de France et ses nombreux symboles sont représentés.

Peinture de Charles Lameire. Photo : C. Benière
Salon d'honneur. Photo : C. Benière
Ainsi dans le salon d'honneur, l'une des décorations picturales, signée Charles Lameire, symbolise grâce à sa nef peinte, la puissante corporation des marchands d'eau.
De part et d'autre du salon, des allégories des provinces. Avec ses glaces monumentales qui réfléchissent la lumière provenant de l'extérieur, le salon évoque également la galerie des glaces de Versailles.
République française, Liberté, Égalité, Fraternité ... tous les symboles de la nouvelle République, y sont gravés ou peints.

Photo : C. Benière
Photo : C. Benière

Vient ensuite la salle à manger qui glorifie la France agricole. Lustres, statues et décor néo-renaissance baroque donnent à cette dernière son côté majestueux  ...
Puis en enfilade, trois salons où trônent d'immenses cheminées à la française, jamais utilisées à une époque où chauffage, électricité et tout le confort moderne existait déjà. Le salon des sciences, salon des arts et salon des lettres rappellent au visiteur la grandeur des temps passés.

Photo : C. Benière
Ouverte à l'usager, la mairie avec tous ses symboles, ses fresques, symbolise bien l'évolution du sentiment républicain.







jeudi 26 mars 2015

Du palais royal à la prison

Vue cour intérieure. Photo : C. Merse
Ce pourrait être le titre d'un roman, d'un film, d'une vie ... Du palais royal à la prison est le destin d'un monument parisien, la Conciergerie.
Il est probable que le même petit air piquant, le même ciel d'un bleu laiteux existaient au VIe siècle, lorsque Clovis, roi des Francs, installe sa demeure royale sur l'Île de la Cité, à Lutèce.
Devenue le siège du pouvoir royal, la résidence se transforme au cours des siècles en siège du Parlement de Paris puis, dès la fin du XIVe siècle, en palais de justice et prison.

La salle des Gens d'armes. Photo C. Merse
En effet, Charles V ne souhaite pas vivre en ces lieux qui font remonter à sa mémoire une histoire douloureuse.  Il confie donc à un intendant, le "concierge", le soin d'administrer le lieu qui accueillera de nombreux prisonniers, dont certains sont illustres.

Le bureau du greffier. Photo : C. Merse
Dès 1790, la Conciergerie se transforme en haut lieu de la Révolution. Le tribunal révolutionnaire s'installe dans la Grand'chambre dès 1793. Ce sont plus de 2 700 personnes qui défileront devant l'accusateur public du tribunal, Fouquier-Tinville. Parmi eux, deux noms célèbres : Robespierre et la reine, Marie-Antoinette.
Chaque jour, des dizaines de personnes sont guillotinées. Boulanger, marchand de bois, prêtre, avocat, médecin  ... roturier ou  noble, toutes les couches de la population sont touchées.

Cellule de Marie-Antoinette. Photo : C. Merse
Abritée derrière un maigre paravent, Marie-Antoinette, surveillée jour et nuit par deux gendarmes, n'avait aucune intimité. La pièce est composée d'un lit à sangle, d'une table, de deux chaises et d'un fauteuil.
Une étroite fenêtre qui laisse entrer une lumière blafarde, donne sur la cour des femmes. Dans cette cour, on peut encore y voir encore la fontaine où les femmes lavaient leur linge, s'occupant à des tâches quotidiennes malgré la détention.

Cellule de pailleux. Photo : C. Merse
Les "pailleux", en référence au sol recouvert de paille, ne pouvaient comme les plus fortunés "pistoliers", monnayer une chambre leur offrant un autre confort que celui de leur pitoyable cellule.

La Conciergerie est, à l'époque, une véritable antichambre de la mort, où les condamnés - sitôt la sentence prononcée - étaient emmenés vers la salle de toilette où ils étaient dépouillés de leurs objets personnels.

La Chapelle des Girondins. Photo : C. Merse

Au sein de la Conciergerie, est abritée une chapelle, dite des Girondins, qui occupe l'emplacement de l'oratoire médiéval du roi. Les députés girondins y firent un dernier banquet avant leur exécution le 30 octobre 1793.

Seul le sol des salles médiévales est resté au même niveau qu'au XIVe siècle. C'est au XIXe siècle que la création des quais a permis le rehaussement de l'ensemble de l'Île de la cité et de tous les édifices qui entourent la Conciergerie.

samedi 14 février 2015

Le sceau l'y laisse


Archives Nationales, de l'intérieur. Photo : Thierry H.

De nombreuses expressions ou tournures de phrase de la langue française reprennent l'usage du mot "sceau".

- Apposer, authentifier, briser un sceau,
- Sceau qui confirme, légalise, certifie, ferme quelque chose,
- Sous le sceau du secret,
- Le garde des Sceaux ...

La liste est longue. Mais c'est autour de l'objet, qui fut d'abord d'argile, puis de cire, parfois en plomb, que nous avons pu profiter d'un atelier, organisé par les Archives Nationales, dont la collection atteint plusieurs milliers de moules et modèles.


Sceau représentant la République Française (1848). Photo : Thierry H.
Utilisé dès le IVe millénaire, en Mésopotamie, le sceau est à la source de l'écriture. Sa fonction principale a été, au Moyen Âge, d'authentifier un acte et d'identifier celui ou ceux qui en sont le ou les auteurs. Il rappelle également l'engagement pris.
C'est uniquement à partir du XVe siècle que l'usage du sceau tend à diminuer, favorisant l'apposition de la signature au bas des actes.
Aujourd'hui encore, le sceau est utilisé notamment pour garantir l'inviolabilité d'un lieu, d'un objet scellé. On peut le retrouver dans des lieux insolites (compteur électrique ou d'eau),  sur des lieux qui ont été témoins de scènes de crime ou apposés sur des objets qui serviront à l'occasion d'un jugement.

C'est à partir de simple plâtre blanc et d'eau que nous avons coulé notre sceau, non dans une matrice de bronze, de laiton ou de cuivre, mais dans un moule de silicone permettant un démoulage rapide.

Photo : Thierry H.
Photo : Thierry H.
Photo : Thierry H.

mardi 27 janvier 2015

À chaque coin de rue, son histoire


De nombreuses personnalités ont par leur rôle marqué la Révolution et développé ou eu un lien très fort avec le quartier de l’Odéon. Aussi,  en emprunter les rues, passages et ruelles permet de poser un regard nouveau sur ce dernier. Et c’est exactement ce que le petit groupe que nous étions a tenté de faire,  un samedi de janvier.

Dès la place de l’Odéon où trône la statue de Danton qui vivait à proximité, nous nous sommes projetés dans un Paris au visage bien différent de celui qu’il est aujourd’hui - les grandes artères n’avaient pas encore été tracées - sur cette rive gauche où foisonnait une vie culturelle, intellectuelle intense.
Un petit air de l’époque persiste encore rue de l’Ancienne Comédie, située sur le tracé des anciens remparts de la Ville et dont les pavés inégaux font trébucher les passants.
Parisiens ou visiteurs, le nez en l’air, admirent les enseignes des boutiques, scrutent la devanture de ce qui fut l’imprimerie du redoutable Marat, se bousculent devant Le Procope, café fondé en 1686 par l’italien Procopio et où se bousculait le monde littéraire et intellectuel de l’époque. En effet, Danton, Marat, Robespierre, Diderot, d’Alembert et bien d'autres encore y avaient leurs habitudes et y défendaient leurs idées. 
On peut également s’aventurer, cour de Rohan, jusque vers la maison du docteur Guillotin qui prôna l’instauration un principe d’égalité pour tous jusque dans la « punition » ultime.

Et si l’on décide, brusquement, de retourner sur ses pas avant de se laisser entraîner jusqu’au magnifique Théâtre de l’Odéon, inauguré par Marie-Antoinette en 1782, il suffit de lever les yeux au deuxième étage du bâtiment où demeurait Camille Desmoulins puis de l’imaginer tentant d’apercevoir par la fenêtre de son appartement, celle qui deviendra sa femme, Lucile.

Pour tous ces hommes, La Terreur, qui voit le point culminant de ses exécutions en 1793, fera voler en éclat les liens précédemment noués et n’empêchera pas Robespierre de mener vers la guillotine ceux qui furent des amis proches.

Le froid se fait vif malgré le soleil, le vent s’infiltre sous les manteaux tandis que nous remontons jusqu’au Palais du Luxembourg. Sous les arcades de la rue de Vaugirard, au n°36, se trouve un mètre étalon en marbre. C’est dès 1791, que le mètre vient désormais remplacer le pied, le pouce et autres anciennes unités de mesure.
Nous nous dirigeons vers la rue Servandoni qui portait alors le nom de rue des Fossoyeurs. Au n°15, un bâtiment anonyme. Vit dans celui-ci,  Rose-Marie Vernet, veuve du peintre du même nom, qui dissimule plusieurs mois durant Condorcet, mathématicien et marquis de son état, recherché après avoir été décrété d'arrestation par la Convention.
Quelques pas suffisent ensuite à nous mener jusqu’à l’église Saint Sulpice où se sont mariés Camille et Lucile Desmoulins. Devant l’imposant bâtiment, la fontaine aux Philosophes et la fin de découverte de l'histoire qui se dissimule partout.

jeudi 1 janvier 2015

Une belle année



Laghouat voyage et souhaite à tous ses lecteurs, y compris ceux qui n'ont pas l'esprit aventureux, une belle, lumineuse ...  
Année  2015 !

Et que vos rêves vous permettent d'avancer, de progresser, de se dépasser, de faire de chaque jour un enchantement.